L'ingénierie publique départementale, c'est quoi concrètement ? Découvrez des exemples d'accompagnements réalisés par le Département et ses partenaires, ainsi que des témoignages de porteurs de projets qui ont pu bénéficier de cet appui.
Les porteurs de projets accompagnés témoignent
L'accompagnement par l'ingénierie départementale, ce sont les porteurs de projets accompagnés qui en parlent le mieux.
L'accompagnement de la commune de Saint-Christophe-des-Bois
Les services de l'ingénierie départementale du Département aident les communes et les EPCI à réaliser leurs projets. La commune de Saint-Christophe-des-Bois a été accompagnée sur différents projets : construction d'un terrain de sport, réouverture du commerce multiservices, réhabilitation de logements...
Renaturation du Grand Bé à Saint-Malo
La ville de Saint-Malo a fait appel aux services du Département pour aider à préserver le Grand Bé, un espace naturel fragile à préserver.
L'EPHAD de Châteaugiron fait peau neuve
L'Ephad de Châteaugiron a été accompagné par les services du Département dans le cadre d'une opération de reconstruction d'un bâtiment neuf.
Un espace France Services à Saint-Méen-le-Grand
La communauté de communes de Saint-Méen-le-Grand a fait appel au Département pour la création d'un espace France Services.
La construction d'un pôle enfance à Montreuil-sur-Ille
La commune de Montreuil-sur-Ille a fait appel aux services du Département pour construire un pôle enfance.
D'autres projets accompagnés par le Département
Le Département vous invite à découvrir des projets réalisés, illustrant une partie de l’offre d’accompagnement proposée par ses services et ses partenaires.
L’ingénierie départementale s’illustre aussi dans le domaine du social. Exemple à Combourg, où le centre départemental d’action sociale a eu l’idée de mettre en place une formation pour les métiers d’aide à domicile au plus près des personnes en recherche d’emploi habitant dans le secteur.
Quel était le besoin ?
Les Services d’aide à domicile (Saad) rencontrent d’importantes difficultés à recruter des professionnels. Le manque de personnel qualifié oblige certains à fermer. Parallèlement, les besoins de services à domicile (aide au repas, à la toilette, à l’entretien de la maison, accompagnement…) sont en constante augmentation sur le territoire, du fait du vieillissement de la population et du départ à la retraite de professionnels. Parallèlement, des personnes en recherche d’emploi allocataires du RSA souhaitent apprendre un nouveau métier à proximité de leur domicile pour retrouver un emploi.
En quoi a consisté l’accompagnement ?
Identifiant ces différents besoins, les services du CDAS de Combourg proposent lors d’un projet social de territoire (PST) de mettre en place une formation diplômante au métier d’Assistant de vie aux familles (AVF) dispensée localement, à destination de personnes allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA). France Travail se saisit de l’idée et une première session de formation est proposée en 2023. Prise en charge financièrement par la Région Bretagne, la formation est réalisée au Centre de formation pour Adultes (CLPS) de Québriac et suivie par 8 stagiaires.
Comprenant 4 stages de 2 semaines, cette formation s’articule autour :
• De la connaissance du métier et du secteur : conditions d’exercice, la personne en situation de dépendance, de handicap, la communication
• Des compétences et de la culture professionnelles : hygiène, entretien du logement, repas, linge, aide aux déplacements et aux transferts, accompagnement du projet de la personne
• Santé et sécurité au travail : préparation au certificat SST (Sauveteur et secouriste au travail)
Qu’est-ce que cela a apporté au territoire ?
À l’issue de la première formation organisée sur le territoire de Combourg, la totalité des participants a trouvé un emploi en CDD ou CDI au sein d’une structure d’aide à domicile locale. Sur le même principe, une seconde session de formation a été organisée dans le secteur de Dol-de-Bretagne en 2024.
L’ingénierie départementale s’illustre aussi dans le domaine du social. Exemple à Combourg, où le centre départemental d’action sociale a eu l’idée de mettre en place une formation pour les métiers d’aide à domicile au plus près des personnes en recherche d’emploi habitant dans le secteur.
Quel était le besoin ?
Les Services d’aide à domicile (Saad) rencontrent d’importantes difficultés à recruter des professionnels. Le manque de personnel qualifié oblige certains à fermer. Parallèlement, les besoins de services à domicile (aide au repas, à la toilette, à l’entretien de la maison, accompagnement…) sont en constante augmentation sur le territoire, du fait du vieillissement de la population et du départ à la retraite de professionnels. Parallèlement, des personnes en recherche d’emploi allocataires du RSA souhaitent apprendre un nouveau métier à proximité de leur domicile pour retrouver un emploi.
En quoi a consisté l’accompagnement ?
Identifiant ces différents besoins, les services du CDAS de Combourg proposent lors d’un projet social de territoire (PST) de mettre en place une formation diplômante au métier d’Assistant de vie aux familles (AVF) dispensée localement, à destination de personnes allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA). France Travail se saisit de l’idée et une première session de formation est proposée en 2023. Prise en charge financièrement par la Région Bretagne, la formation est réalisée au Centre de formation pour Adultes (CLPS) de Québriac et suivie par 8 stagiaires.
Comprenant 4 stages de 2 semaines, cette formation s’articule autour :
• De la connaissance du métier et du secteur : conditions d’exercice, la personne en situation de dépendance, de handicap, la communication
• Des compétences et de la culture professionnelles : hygiène, entretien du logement, repas, linge, aide aux déplacements et aux transferts, accompagnement du projet de la personne
• Santé et sécurité au travail : préparation au certificat SST (Sauveteur et secouriste au travail)
Qu’est-ce que cela a apporté au territoire ?
À l’issue de la première formation organisée sur le territoire de Combourg, la totalité des participants a trouvé un emploi en CDD ou CDI au sein d’une structure d’aide à domicile locale. Sur le même principe, une seconde session de formation a été organisée dans le secteur de Dol-de-Bretagne en 2024.
L'association "Rockie" existe à St-Malo depuis septembre 2020. Sa mission ? « Faciliter l'accès aux soins aux femmes en situation de fragilité du fait de leur situation économique et/ou sociale et particulièrement de leur état de santé, dû notamment aux violences et aux maladies". Le Département soutient l’association pour lui permettre de réaliser et de développer son projet.
En quoi consiste le projet ?
Pour les fondatrices de Rockie, il apparaît essentiel de fédérer des professionnels du soin et de construire collectivement un parcours adapté aux spécificités de santé des personnes victimes de violences. Or, l’offre de soins de santé spécifiques, pluridisciplinaires et coordonnées est quasiment inexistante sur le pays de St-Malo.
Depuis juillet 2021, des professionnels de la santé et du bien-être proposent des services tous les mardis. L'offre de l’association Rockie est très diversifiée : une permanence d’accueil, d’écoute et d’orientation ; des séances thérapeutiques individuelles, des ateliers thématiques en petit groupe et des groupes de parole d’entraide. Les soins proposés sont très diversifiés : psychothérapie, sophrologie, socio esthétique, ostéopathie, kinésithérapie, coaching, yoga, art thérapie, médecine générale.
Sur quels aspects l’association est accompagnée par le Département ?
Dans le Pays de St-Malo, 382 plaintes concernant les violences conjugales ont été enregistrées en 2022. Le Département anime un réseau composé d'environ 30 structures dans le territoire. Le réseau Violences Intra Familiales (VIF) est composé de professionnels du territoire. Il a pour but de favoriser l'amélioration de la prise en charge des violences intra familiales et des violences faites aux femmes. Dans chaque agence départementale, ces réseaux sont animés par les chargés de mission vie sociale.
Alors que l’association répondait à un appel à projet politique de la ville, elle a été orientée vers la chargée de mission développement social local du Département. L'association participe au réseau VIF depuis mai 2022. Cette implication a renforcé son ancrage territorial. Depuis la mise en lien avec les associations d'aidants et les structures d'insertion socioprofessionnelle, l’activité d’accueil est en augmentation constante. Ainsi, en 2022, une soixantaine de femmes, de l'adolescence à la séniorité, avec ou sans enfants, victimes de violences conjugales, sexistes et/ou sexuelles ont été accompagnées.
Au regard du développement de l'activité se posait la question du salariat. Une subvention de fonctionnement de 15 000€ a été accordée par le Département en août 2023 pour la réalisation d'une étude d'opportunité au titre du soutien au projet collectif en Economie Sociale et Solidaire (ESS).
Qu’est-ce que cela a-t-il apporté à l’association ?
L'association salarie désormais deux personnes pour développer son activité. Divers aspects vont être travaillés pendant une année : l’organisation de la gouvernance locale, le développement d’une offre de services complémentaire incluant des actions de prévention en milieu scolaire et en entreprises, la validation d’un scénario d’implantation sur le territoire incluant de l’itinérance à l'échelle du Pays de St Malo (3 EPCI et 1 agglomération) et l’étude d’un modèle économique pour pérenniser le salariat. L'étude d'opportunité permet la mise en place et l’animation d'un comité de suivi avec les partenaires du territoire.
Les bénévoles sont sollicitées pour participer régulièrement aux événements du territoire (forum santé précarité, forum sport santé - sport bien-être). La visibilité des activités de l’association a également convaincu les partenaires locaux, notamment la ville de St Malo et les services du CCAS, de son utilité sociale sur le territoire. Auparavant hébergée dans un espace de coworking avec un loyer payant, la ville de St Malo met désormais un local à disposition de l’association au pôle associatif Surcouf à partir du 01er octobre 2023.
Créé en 2004, « Little Parc » est un parc animalier aménagé au cœur du foyer de vie « le chemin de îles » à Val Couesnon / Tremblay. Géré au quotidien par un groupe de résidents du foyer, le parc souhaitait obtenir la labellisation Tourisme et Handicap. Ille-et-Vilaine Tourisme, partenaire de 1er rang du Département d’Ille-et-Vilaine a accompagné « Little Parc » dans cette démarche.
Quel était le besoin ?
Les gérants de Little parc souhaitaient être labellisés Tourisme et Handicap, après de nombreux travaux de mise en accessibilité.
Les aménagements réalisés sont :
des cheminements extérieurs pour circuler en fauteuil roulant,
des pentes secondaires avec un dénivelé de moins de 5%,
des zones de repos aménagées avec des bancs,
des tables de pique-nique,
un document adapté en « facile à lire et à comprendre » (FALC) pour les personnes en situation de handicap mental (informations pratiques, consignes de sécurité et explications sur les animaux présents,
la sécurisation des enclos à l’aide de barrières, etc…
Little Parc a sollicité Ille & Vilaine Tourisme par le biais de la fédération des Offices de Tourisme de Bretagne (OTB), le relais territorial régional en charge de la marque Tourisme et Handicap, pour réaliser un audit dans le but d’obtenir la marque.
En quoi a consisté l’accompagnement ?
En tant que structure évaluatrice pour la marque Tourisme et Handicap, Ille & Vilaine Tourisme a effectué l’audit de labellisation sur site. Cela consistait à vérifier que l’équipement était conforme aux critères de la labellisation sur les 4 types de handicaps : moteur, mental, visuel et auditif.
À la suite de cette visite, Ille & Vilaine Tourisme a établi un document de recommandation et transmis le dossier en commission de labellisation. Ensuite, Ille & Vilaine Tourisme a accompagné l’établissement dans la mise en place des recommandations de la commission concernant par exemple la hauteur barrières de sécurité, le nivellement des pentes, l’accessibilité des différents espaces…
Aujourd’hui, Little parc est labellisé Tourisme et Handicap pour les handicaps moteurs, mentaux et auditifs.
Qu’est-ce que cela a-t-il apporté au parc ?
La marque Tourisme et handicap apporte une meilleure visibilité du parc animalier auprès des personnes en situation du handicap, grâce à la notoriété de la marque et des canaux de communications dédiés aux labellisés à l’échelle nationale. C’est une reconnaissance de l’engagement de la structure et de ses équipes, en faveur de l’inclusion des personnes en situation de handicap dans la société.
Quel était le besoin du territoire ?
Une étude menée en 2011dans le cadre du Pacte Territorial d’Insertion, a montré que la mobilité est une question fondamentale pour l’accès à l’emploi et à la formation. Or, une partie des demandeurs d’emploi et travailleurs précaires ne possède pas le permis B ou de véhicule pour se déplacer.
Dans ce contexte, les intercommunalités de Dol et de la Baie du Mont St Michel, de Saint Malo Agglomération et de la Bretagne Romantique, ont décidé de renforcer les moyens déjà proposés sur une partie du territoire pour conseiller et informer ces publics sur les offres de transports existantes et apporter des solutions concrètes en mobilités.
En quoi a consisté l’accompagnement du Département ?
Le Département a confié une étude de faisabilité à l’association Pass Emploi. Les conclusions ont invité les acteurs économiques, sociaux et institutionnels à mettre en place des espaces de mobilité intégrés et articulés autour d’un accompagnement social, de conseils en mobilité et d’une offre directe en matériel (location de scooters et voitures à bas coût).
Pour la concrétisation du projet, le Département s’est positionné en animateur d’une concertation locale qui a permis :
- D’identifier un porteur de projet unique : Pass Emploi ;
- De trouver des locaux adaptés ;
- De s’assurer de l’engagement des acteurs sociaux ;
- De mobiliser des acteurs publics pour contribuer au financement du projet dont le coût s’est établi à près de 320 000€ au total (investissement et fonctionnement).
A ce jour, le parc de Pass Mobilité est constitué de 26 scooters et de 30 véhicules légers, répartis sur 3 sites de location (Dol de Bretagne, Saint Malo et Combourg). En 2021, 54 personnes ont bénéficié de l’accompagnement de la plateforme pour accéder à un emploi ou à une formation.
La municipalité de Marcillé-Robert a été accompagnée par le Département dans son projet d’organisation et de valorisation des archives communales. Le Département a mis en relation la commune avec un archiviste, afin de contribuer à la réalisation du projet.
En quoi consistait le projet ?
Depuis 2009, la municipalité de Marcillé-Robert organise et valorise les archives communales en mettant en place un plan d’action confié à un archiviste et consistant à :
- Organiser un classement de ses archives
- Rédiger un répertoire détaillé
- Créer des bordereaux de versement (liste décrivant le contenu des boîtes ou articles à archiver)
- Produire les procès-verbaux d’élimination des archives publiques règlementaires.
En quoi a consisté l’aide du Département ?
Lors de son premier déplacement, l’archiviste du Département évalue le fonds d’archives, les conditions de conservation et propose des solutions aux élu.es pour la conservation de ce patrimoine. Il est ensuite convenu d’accompagner l’archiviste vacataire de la commune dans sa mission de classement.
C’est ce qui s’est passé à Marcillé-Robert en avril et mai 2021. C’est ainsi que 24,5 mètres linéaires ont pu être protégés. La commune a désormais les outils indispensables pour présenter ses archives lors d’un événement culturel à destination de ses habitants. C’est le cas cette année, toujours en collaboration avec le Département, dans le cadre de la programmation « Voyage au fil de la Seiche avec Vick et Vicky ». Une exposition sur l’histoire de l’étang de Marcillé-Robert est présentée en mairie du 14 septembre au 22 novembre 2022 et aux Archives départementales à Rennes jusqu’au 13 janvier 2023.
Huit enfants, entre 7 et 14 ans, ont participé au projet Les Hétéroclites mené de juillet 2019 à juin 2021 sur le pays de Fougères. Ce projet artistique et culturel a été mené avec Lalo, musicien auteur-interprète et les enfants des assistants familiaux du territoire de Fougères. Un partenariat entre 709 production, le Centre culturel J.Drouet de Fougères agglomération et le Département d’Ille-et-Vilaine.
Quel était le projet ?
Les objectifs du projet étaient de :
Faciliter l’expression des enfants des assistants familiaux sur leur vision de la profession de leurs parents et les aider à penser leur place dans la famille d’accueil au sein d’un espace d’échanges et de création élaboré par des artistes.
Permettre à ces enfants d’être acteurs en participant à la création d’objets artistiques.
Accompagner les partenaires culturels dans ce projet singulier, à la croisée des champs culturel et social.
Le musicien et compositeur Lalo a été choisi par le groupe projet, en lien avec son projet de spectacle, avec et pour le jeune public. La possibilité d’être accueilli en résidence au Centre culturel de Fougères a permis d’intégrer ce partenaire culturel conventionné au projet et de lui apporter une dimension intéressante.
Le projet Les Hétéroclites a donné lieu à la mise en œuvre d’une résidence mission à l’automne 2021 pour l’artiste Lalo et sa structure de production 709. Il a ainsi touché plus largement les habitants et partenaires du territoire concerné.
En quoi a consisté l’accompagnement du Département ?
L'accompagnement du Département a consisté à coordonner les acteurs du projet (les enfants et leurs familles, 709 production et le centre culturel J.Drouet), à l’animer et à sécuriser le montage technique et financier du projet.
Le Département s’est mis en relation avec les acteurs culturels, les enfants et leurs familles d’accueil grâce à une expertise croisée des services départementaux en matière culturelle et sociale. Le projet a ainsi impliqué un accompagnement du service vie sociale de l’agence départementale du Pays de Fougères (assistants familiaux, RAF, chargée de mission ADSL) et du service action culturelle.
Un projet inscrit dans les objectifs du schéma départemental enfance famille
Le projet Les Hétéroclites s’inscrit dans les objectifs du schéma départemental enfance famille qui prévoit l’accompagnement professionnel des assistants familiaux en favorisant leur intégration au sein de la collectivité et la sécurisation de leur parcours professionnel. Face au constat de l’impact de l’accueil familial sur leurs enfants par les assistants familiaux vis-à-vis des autres enfants, le souhait de soutenir des projets traitant de ces questions à partir d’un projet artistique et culturel à l’attention de leurs enfants a été choisi.
Par ailleurs, le Département poursuit l’objectif de développer et de faciliter l’accès à l’art et à la culture pour tous et toutes sur le territoire.
Partenaire du Département, Neotoa a accompagné la commune de la Chapelle-Thouarault dans la conception d'une Maison sénior. Comment Neotoa a accompagné la commune dans la définition des besoins et la conduite du projet ? À quel moment ? Explications.
Quel était le projet ?
Dans le cadre du développement d’habitats innovants, la ville, Néotoa et l’agence 10i2LA Architecture ont lancé en 2017 un projet à destination d’une population sénior. La future Maison Sénior, constituée de 19 appartements en location est née d’une volonté de la collectivité d’améliorer le parcours résidentiel. Cette résidence propose une solution alternative à un accueil en EPHAD, en faveur d’un maintien à domicile. Située à proximité des commerces, elle favorisera à la fois les échanges, la convivialité tout en permettant aux résidents de conserver leur indépendance et leur autonomie.
Ce projet, dont la livraison est prévue pour fin 2021, a été conçu dans une démarche circulaire de réutilisation des matériaux ; sur le principe de l’éco-conception. Il s’agit d’une nouvelle façon de concevoir les bâtiments. Les matériaux utilisés sont non toxiques et mis en place de façon à pouvoir être démontés et récupérés après usage.
En quoi a consisté l’accompagnement de Neotoa, partenaire de 1er rang du Département ?
Depuis 2017, trois ateliers animés par Néotoa ont permis d’échanger sur les besoins des futurs habitants. En présence des élus de la commune (initiateurs du projet), des équipes Néotoa, des riverains, de l’équipe d’architectes, d’une aide-soignante et de l’institut environnemental EPEA, la conception participative du futur projet s’est déclinée autour de trois axes principaux :
- la définition du projet initial et la programmation
- la définition des objectifs architecturaux du projet
- une réflexion sur les espaces partagés et les usages.
Ces échanges ont permis de créer du lien entre les parties prenantes, avant même que la résidence ne soit construite. De nouvelles rencontres, portées et animées par le pôle Habitats Pluriels de Néotoa, sont programmées pour évoquer le projet de vie. Concernant le fonctionnement de la salle, à ce jour, plusieurs sujets seront à discuter avec les élus et les habitants : la priorité d’usage (résidents / ouverture aux associations et habitants de la commune…) et les conditions financières d’utilisation.
Séverine Lecoufle éducatrice sportive départementale (ESD) de l’agence départementale du pays de Vitré a accompagné un projet associatif sportif : le développement de la pratique sportive féminine au club de football ASRC Retiers-Coëmes.
En quoi consistait le projet ?
Au printemps 2019, seulement 4 femmes représentent le club de ASCR Retiers-Coëmes : la trésorière et 3 licenciées. Le constat est le suivant : seulement 1,14% des licenciées sont des féminines !
Le club fait donc le choix de lancer un projet de développement du sport féminin centré sur deux priorités :
- recruter d’autres joueuses afin de créer un vrai groupe de féminines et d’augmenter le nombre de licenciés au club. L’objectif étant que les 3 féminines ne soient plus esseulées et puissent exprimer pleinement leurs capacités.
- changer le regard des garçons sur la pratique du football féminin. Le club souhaite que ces derniers "regardent évoluer des filles sur un terrain sans être surpris".
Ce projet a pu surfer sur le contexte médiatique national : la coupe de monde football féminine en France avec notamment sept matchs de cette compétition se jouant à Rennes.
Quelle était la demande en accompagnement auprès du Département d’Ille-et-Vilaine ?
Le besoin du club, pour développer son projet de féminisation de la pratique du football, était un accompagnement humain. L’éducatrice sportive départementale Séverine Lecoufle est venue en soutien au projet du club. Cette dernière a donc proposé l’organisation d’une journée porte ouverte pour initier des jeunes filles à la pratique du football autour d’ateliers ludiques.
En quoi a consisté l’accompagnement du Département d’Ille-et-Vilaine ?
L’accompagnement hebdomadaire de l’éducatrice sportive départementale, sa participation au groupe de pilotage et la transversalité avec les instances sportives ont permis de mener à bien ce programme. De plus, le Département a offert 20 places pour aller voir un match de la coupe du monde féminine distribuées aux participantes de la journée portes ouvertes.
En quoi consistait le projet ?
Sentiers en Santé (SenS) est une association créée en 2020 par des professionnels du secteur médico-social sensibles à l’accès aux droits et à la santé en milieu rural. Elle vise à développer des actions dans le domaine de la santé et du social par une approche globale. Il s’agit de prendre en compte de l’environnement socio-économique et de favoriser un accès à la santé pour tous.
Le projet de SenS est la création d’un centre de santé communautaire en milieu rural sur le Pays de Redon. Cet espace se veut être un lieu de soin avec la présence de professionnels de santé. Il est également destiné à être un lieu de ressources et relais d’initiatives du territoire en matière de santé et de prise en charge globale des habitants, en y intégrant notamment les principes de promotion de la santé.
Quelle était la demande en accompagnement faite auprès du Département ?
Afin de construire son projet, l’association a pris contact avec le CDAS de Redon pour bénéficier d’informations sur les différents publics et les ressources du territoire. Les porteurs de projet ont ensuite été mis en relation avec les services Vie Sociale et Développement Local puis la Mission ESS qui ont pu apporter un accompagnement dans la réalisation d’une étude d’opportunité.
En quoi consiste l’accompagnement du Département ?
Le projet a été accompagné de façon transversale par les services du Département, notamment pour bénéficier d’un soutien financier dans la réalisation de l’étude d’opportunité ou encore pour faciliter la mise en réseau avec les acteurs locaux. Afin de concrétiser ce projet, le Département poursuit aujourd’hui son accompagnement en apportant de l’ingénierie pour la construction du centre de santé.