Le Département s'engage à accélérer les transitions pour préserver l'environnement, notamment en décarbonant ses activités et en se montrant "écoexemplaire". Le rapport développement durable édité chaque année apporte un éclairage sur le suivi des engagements du Département, récapitule les efforts entrepris par la collectivité au travers des différents outils déployés.

L'année 2022 aura été l’une des plus chaudes de ces 50 dernières années avec une sécheresse estivale aux conséquences fortes pour les personnes et les activités en Ille-et-Vilaine comme partout en France. 

"Face au changement climatique, les solutions existent pourtant et appellent à être généralisées pour un changement de cap et une réduction de notre impact collectif sur l’environnement. Face à ce constat, le Département a intensifié son engagement en faveur du développement durable afin d’atteindre les objectifs de réduction carbone fixés au niveau national et déclinés à l’échelle départementale dans le cadre du scénario Ille-et-Vilaine 2035. Si cet engagement passe par la sensibilisation et la formation en interne, il se traduit aussi et surtout par une réorientation de l’engagement du Département dans plusieurs de ses politiques publiques", précise Jean-Luc Chenut, président du Département. 

Le Département s’est doté d’une vision prospective avec la démarche Ille-et-Vilaine 2035. Ce scénario est aussi une démarche de transitions écologiques à laquelle doivent contribuer les politiques départementales, allant dans le sens de la résilience et de l’adaptation aux crises de toute nature. 

Plus spécifiquement, quatre thématiques seront suivies chaque année dans le rapport développement durable : 

  • Les vulnérabilités sociales et environnementales avec la prévention des précarités énergétique, alimentaire, et de mobilité.
  • Le projet alimentaire territorial.
  • La préservation de la biodiversité, avec le cadre déjà acté dans le budget annexe, intégrant la responsabilité de la collectivité relative à ses infrastructures.
  • La maîtrise de l'artificialisation et la sobriété foncière.

Dans une approche de redevabilité et d’exemplarité, la collectivité a développé depuis 2017 un observatoire d’écoresponsabilité. Celui-ci est structuré autour d’indicateurs annuels, ainsi qu’un système de comptabilité carbone (bilan d’émissions de gaz à effet de serre). 

Parmi les actions concrètes à entreprendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, le Département prévoit de : 

  • Réduire l'impact des activités de la collectivité dans tous les domaines (achats, énergie, déplacements...).
  • Mesurer les changements via des indicateurs précis.
  • Animer des démarches de mobilisation et de sensibilisation aux enjeux du développement durable. 

Obligation légale de la collectivité, le bilan GES doit être produit tous les 3 ans. Pour 2021, le bilan GES est de 64 000 tonnes équivalent CO2 (tCO2e) ; cette quantité est en léger recul par rapport au bilan précédent datant de 2017. Deux grandes compétences dominent ce bilan : la voirie, en raison des activités de construction et d'entretien et les collèges publics pour lesquels l'alimentation et l'énergie constituent les postes les plus importants. 

Via le plan de transition bas carbone, approuvé par l'assemblée départementale, le Département se fixe comme objectif ambitieux de réduire de moitié ses émissions de gaz à effet de serre d'ici 2035, pour tendre à une neutralité carbone d'ici 2050. 

Chiffre clef

2035 c'est le date que s'est fixé le Département pour réduire de 50% ses émissions de gaz à effet de serre.

Le projet départemental